HRP : aventures pyrénéennes

HRP : aventures pyrénéennes

Lundi 8 août : de retour au camping de Gavarnie

            Ce matin le réveil a sonné à 6h00 mais j'ai très mal dormi, Matthieu aussi, alors on traîne un peu jusque 7h00. Départ 7h50 pour le pic de Marboré (3250 m). Nous franchissons la brèche à bonne allure puis trouvons rapidement le chemin sur la gauche qui longe les falaises. La lumière n'est pas belle ce matin. Avec le vent d'hier, ça sent le changement de masse d'air et l'arrivée prochaine du mauvais.

 

 

                Un peu plus tard, nous regardons au sud et des nuées noires sont apparues en hauteur en provenance d'Espagne et l'on peut voir une grosse averse juste à quelques kilomètres. Là, il y a plus à hésiter, il faut redescendre et vite. Nous courrons presque dans la descente. On reçoit bien quelques gouttes mais ça finit par se dégager pour se recouvrir à nouveau plus tard avec de fortes rafales de vent. Nous n'y comprenons rien. Greg m'a expliqué ce soir au téléphone que la responsable était une masse d'air froid bloquée sur l'Espagne et le Portugal et qui vient déborder de temps en temps sur le massif. C'est totalement imprévisible et peut jouer des tours quelques jours encore. Ca promet...

 

            Pause déjeuner au refuge et descente au soleil à Gavarnie (nous sommes un peu dépités). On profite du temps libre pour organiser la suite devant une part de tarte aux myrtilles. Demain, la 16ème étape est très fréquentée par les touristes et peu intéressante. Or il est fort probable selon les prévisions que le temps se dégrade fortement à partir de demain soir, ce qui est très ennuyeux car nous avions prévus de passer par le cirque de Troumouse et de faire l'ascension du pic de la Munia, étape de haute montagne, en grande partie hors sentier. C'est vraiment trop bête, nous décidons de tricher un peu et de rejoindre le parking du cirque en voiture tôt demain matin et de sauter ainsi une étape. J'estime qu'étant montée à la brèche, au Taillon et ayant fait le tour que nous avons fait ensuite, cela compte comme une variante peu logique mais plus intéressante.

 

            Soirée au resto, ça change de la soupe et du riz des refuges. En discutant, on convient d'un arrangement : Matthieu laisse la voiture demain au parking et redescend la prendre pour me rejoindre en Espagne après avoir fait le tour par la route (ce qui est bien long). Ensuite lui va monter de son coté sur quelques sommets du coin et moi je poursuit mon chemin. Nous nous retrouvons le soir ce qui permet de rester à deux et de moins porter dans le sac...

 

Bilan :  - environ 500 m de dénivelé

- pas de sommet mais il faut parfois savoir renoncer...

 

> de Gavarnie au refuge du Portillon



05/03/2006
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